Les Origines
DAVID PITOUN est né en France, en 1971, de parents d’origine Séfarade, il est le dernier d’une famille de huit enfants.
Très tôt, David est bercé par les chants liturgiques juifs.
Dès sa tendre enfance, il s’illustre à la synagogue par de ponctuelles participations à la prière les jours de Chabbat et de fêtes.
Formation
A partir de sa Bar Mitsva, il dirige déjà des offices à la synagogue, puis s’envole pour Jérusalem, afin d’y poursuivre ses études religieuses à la Yéchiva de PORAT YOSSEF.
C’est là qu’il va s’initier à la « ‘Hazzanout Séfaradite-Yérouchalmite, imprégnée des mélodies les plus célèbres des répertoires égyptien, syrien, irakien et d’autres pays du Moyen-Orient, que les plus grands ‘Hazzanim adaptent sur des textes de la prière, ainsi que sur des Piyoutim (poèmes liturgiques).
Il y apprend le Makam, le solfège arabe, qui respecte les quarts de ton.
A son retour de Jérusalem, David est formé auprès de Paul PEREZ, professeur de chant, chez qui il apprend le solfège et les techniques vocales occidentales.
Les débuts artistiques
En parallèle, David est également captivé par les chansons des grands noms de la variété israélienne Mizra’hite (israélo-orientale) de l’époque (Daklon, Haim Moché, Chimi Tavori, Moché Giat …), mais ce n’est qu’en 1987, avec la sortie de l’album « Ezo Médina » d’Eli LUZON, que David décide d’entamer une carrière artistique.
Il est à noter, qu’Eli LUZON reste jusqu’aujourd’hui, la référence principale de David PITOUN, et sa plus grosse influence musicale Mizra’hite dans le domaine de la composition et de l’arrangement.
En 1989, avec Franck BENAYOUN – un ami d’enfance qui projette de monter un home studio – ils caressent tous les deux le rêve de créer et composer des chansons.
En attendant, David se produit alors, dans des mariages et fêtes familiales, accompagné par de petites formations musicales.
Les albums
1er album
En 1994, sous la direction artistique de Sydney LANCRY, compositeur et arrangeur, il concrétise le projet d’enregistrer son 1er album « CHAARE SELI’HA – Les Portes du Pardon », dans lequel il reproduit les principales mélodies des Séli’hot (chants liturgiques des Yamim Noraîm) sur des arrangements à consonance Mizra’hite.
2ème album
Mais c’est « Lé’ha Dodi » et « Igdal » tirés de son 2ème album « CHIRAT AMALKA – Le Chant de la Reine » (chants de Chabbat) – enregistré en 1995, également avec la collaboration de Sydney LANCRY – qui le feront connaître du public juif français.
3ème album
Son 3ème album « BOSSEM HA-MIZRA’H – Parfum d’orient », sort en mars 2002, et inclut entre autres, un célèbre Medley oriental, toujours avec la complicité de celui qui est devenu avec les années, son « compère artistique », Sydney LANCRY.
Sur cet album, David interprète en duo avec Sydney LANCRY la chanson « Lévad », dont Sydney a signé la musique et les arrangements, tandis que le texte en français et en hébreu a été co-signé par les deux.
Cet album a bénéficié d’un grand intérêt de la part du public juif français, et il est considéré comme le plus représentatif de la fibre musicale de David.
Il réuni de nombreux autres titres composés et arrangés par Sydney LANCRY, et dont les textes sont signés par David, ainsi que des titres que David a écrit, composé et arrangé lui-même.
David reprend notamment sur cet album un titre d’Eli LUZON, « Yaldati ‘Hizri », sur un texte Kodech (sacré) qu’il a écrit lui-même : « ‘Haguiga Niflaa ».
Nous retrouvons également sur cet album la chanson « Simanim Chel Dére’h » écrite et composée par Avihou Medina, très célèbre parolier et compositeur israélien.
David a réalisé lui-même l’arrangement de ce titre, en y insérant des instruments orientaux et des quarts de tons.
La chanson est dédiée à son père, Henri Ichoua PITOUN z’’l, décédé en 1991.
Son 4ème album sort en 2018 (voir plus loin).
La scène et les grands projets
En 1997, David envisage le projet fou de monter un grand tour de chant, qui serait une rétrospective des grands succès de la variété israélienne et Mizra’hite depuis les années 70 : le spectacle « MANGUINOT ».
Il démarche alors les radios juives de France afin d’obtenir leur partenariat dans la production de ce spectacle, et s’entoure de 12 musiciens triés sur le volet, avec lesquels il répétera en studio durant 6 mois, sous les arrangements et la direction musicale de Daniel BETTANE, bassiste réputé.
La tournée MANGUINOT – qui fut entamée en 1997 – va traverser les théâtres et salles de spectacles des villes de : Lyon ; Aix en Provence ; Nice ; Grenoble ; et terminera en 1998 à Marseille.
David collabore ensuite – durant un certain temps – en tant que chanteur vedette avec le Grand Orchestre TAÏB, sous la direction du regretté André TAÏB z’’l – trompettiste et chef d’orchestre de renom – uniquement pour des représentations conformes aux exigences de la Halacha.
C’est dans cette grande formation musicale – que David qualifie de véritable « Ecole du métier » – qu’il va croiser le chemin de très grands musiciens et techniciens son & lumières.
Après cette expérience professionnelle enrichissante, David créé son propre orchestre pour l’accompagner sur scène, le KINOR DAVID ORCHESTRA, composé de musiciens du plus haut niveau.
David se produit aussi bien en France qu’en Europe, dans le cadre de fêtes familiales, ou lors de Galas ou concerts, en étant très scrupuleux sur les exigences de la Halacha, la loi juive, qui interdit les danses mixtes.
Il dirige et écrit lui-même les arrangements et orchestrations des chansons qu’il interprète sur scène.
Un style unique
Toujours par conscience religieuse, David se refuse à interpréter toute chanson à caractère profane. Il a donc acquis – avec les années – une certaine expérience du « remaniement » de texte. Il n’hésite pas à « réécrire » les textes des chansons qu’il interprète, en y développant des sujets Kodech (sacrés), mais en respectant les rimes ou les mots-clés, ce qui a pour avantage de ne pas dénaturer totalement la chanson.
Culture musicale Française & Internationale
Hormis sa culture musicale israélienne et orientale de prédilection, David a toujours été subjugué par de nombreux artistes de la chanson française et de la variété internationale.
De Franck SINATRA, Andy WILLIAMS, Elvis PRESLEY, en passant par Charles AZNAVOUR, Gilbert BECAUD, Michel BERGER, Eddy MITCHEL, Michel FUGAIN, Michel SARDOU et d’autres …
Au début des années 2000, David fait la connaissance d’un musicien qu’il considère comme l’un des plus grands de France, et qui deviendra son pianiste et chef d’orchestre sur scène : Jeff RABOUTOT.
4ème album
C’est avec Jeff RABOUTOT (et grâce à son encouragement) que David concrétise en 2018 son projet de 4èmealbum : « CHIRA OUPSANTER – Une voix, un piano ».
Cet album est – comme son nom l’indique – un album Piano/Voix dans lequel David interprète 15 ballades de la chanson française et internationale, sur des textes en hébreu de sa propre plume.
On y retrouve les adaptations en hébreu de célèbres succès comme :
« Hymne à l’amour » ; « My Way » ; « La belle histoire » ; « Les vieux mariés » ; « Et maintenant » ; « Caruso » ; « Parla piu piano » (Le Parrain) ; « Hotel california » ; « Mon vieux », « Le Paradis blanc » ; « Et si tu n’existais pas » ; et quelques autres …
En 2021, David écrit et adapte en hébreu 3 grands succès de Charles Aznavour :
« La bohème » ; « Hier encore » ; « Mourir d’aimer ».
Il adapte ensuite – toujours sous sa propre plume – d’autres grands succès de la chanson française et de la variété internationale, comme :
« Requiem pour un fou » de Johnny HALLYDAY ; « Les feuilles mortes » d’Yves MONTAND ; « Fame » de la bande originale du film du même nom ; « Je n’aurai pas le temps » de Michel FUGAIN ; « Je t’appartiens » de Gilbert BECAUD.
Kinor David Productions – Le studio
En 2020, sous les conseils de son fils Malkiel – qui s’est expérimenté dans les techniques du son et de l’informatique – David créé son propre studio d’enregistrement, Kinor David Productions, dont Malkiel PITOUN sera le directeur et l’ingénieur du son, et David l’arrangeur musical.
C’est là que David enregistre de nombreux titres, et parmi eux des chansons entièrement écrites, composées et arrangées par lui-même.
C’est dans ce studio qu’il enregistre et produit également – sous formes de Singles – de nombreuses œuvres du répertoire israélien et oriental, dont il s’est toujours revendiqué.
Parmi ces chansons : « Al Névakech » (Dévarim Nistarim) de Zohar Argov ; « Ahavat ‘Hayaï » de Haïm Moché ; « Sod Ha-Mazalot » de Zohar Argov ; « Inta Omri » de Omkalsoum ; « El Galil » (Ya Gamil, Ya Gamil) de Farid El ATRACHE ; « Elokim Natan Lé’ha » de Etan MASSURI ; et de nombreuses autres chansons, ainsi que des Piyoutim.
Le studio Kinor David est à la disposition de tout artiste – jeune ou moins jeune – désirant enregistrer et produire des chansons, en bénéficiant du travail de composition et d’arrangement, ainsi que des conseils de David PITOUN, un artiste avec plus de 35 ans d’expérience.